Supervision des professionnels de la relation d'aide
"Être accompagné(e) pour mieux accompagner." Prendre rendez-vousEn savoir plusEn quoi consiste la supervision que je propose ?
La supervision que je propose s’adresse à des professionnel(le)s de la relation d’aide (coachs, thérapeutes, mentors, médiateurs, praticien(ne)s en médico-social, métiers des Ressources Humaines …) qui accompagnent des transformations humaines individuelles ou collectives.
Les séances de supervision que j’anime sont destinées à des accompagnant(e)s qui souhaitent bénéficier d’une supervision systémique (une exploration qui prend en compte les écosystèmes du client, du supervisé et du superviseur), analytique (une exploration qui vise à comprendre et à remédier aux difficultés éprouvées par le supervisé dans le processus d’accompagnement de son client) et didactique (une exploration qui vise à développer chez le supervisé un savoir (des connaissances), un savoir-faire (des aptitudes) et un savoir-être (des attitudes)).
« La supervision est une co-élaboration permettant au supervisé de réfléchir sur son travail en vue de mieux le faire. »
Michael Carroll
Mon approche
La supervision est un espace de professionnalisation qui peut se vivre à 4 niveaux :
- Soutien (support) : une séance de supervision est un espace de soutien. Le superviseur s’assure que le / la supervisé(e) dispose suffisamment de protections, pour lui / elle et son client, afin de ne pas être préjudiciable dans sa pratique. Le superviseur soutient le / la supervisé(e) lorsqu’il / elle est affecté(e) personnellement par l’exercice de son métier d’accompagnant(e) (savoir prendre soin de son écologie personnelle sur les plans physique, émotionnel, mental et spirituel) et lorsqu’il / elle doute de sa légitimité d’accompagnant(e).
- Résolution : une séance de supervision est un espace d’analyse et de résolution des difficultés du / de la supervisé(e) rencontrées lors de ses accompagnements. Le superviseur aide le / la supervisé(e) à prendre du recul sur sa pratique (pratique réflexive) et lui propose si besoin d’autres pistes et de nouveaux protocoles d’intervention. Le superviseur aide le / la supervisé(e) à mieux rendre compte de ses stratégies d’interventions et de son éthique personnelle en lien avec la déontologie métier.
- Développement : une séance de supervision est un espace de croissance. Le superviseur accompagne le / la supervisé(e) dans son développement tant personnel (savoir-faire et savoir-être) que professionnel (développement de ses affaires).
- Élévation : une séance de supervision est un espace d’élévation identitaire. Le superviseur aide le / la supervisé(e) à clarifier sa vocation d’accompagnant(e), à réfléchir au sens de son action d’accompagnant(e), à ses motivations profondes et à ses besoins profonds.
« Si la formation au coaching initie à quelques gestes de base de la relation, elle n’est que la ceinture blanche d’un métier complexe et subtil. C’est la pratique de la supervision qui permettra au coach sa professionnalisation en continu et sans réelle fin. »
Denis Bismuth
Clarification des termes employés
Dans un souci d’aisance de lecture, les termes employés sont rédigés au masculin et à lire dans les deux genres masculin et féminin.
- Superviseur: accompagnant du supervisé.
- Supervisé: professionnel de la relation d’aide (coach, thérapeute, médiateur …) accompagnant du client.
- Client : personne accompagnée par le supervisé.
- Supervision systémique: une exploration qui prend en compte les écosystèmes du client, du supervisé et du superviseur.
- Supervision analytique: une exploration qui vise à comprendre et à remédier aux difficultés éprouvées par le supervisé dans le processus d’accompagnement de son client.
- Supervision didactique: une exploration qui vise à développer chez le supervisé un savoir (connaissances), un savoir-faire (aptitudes) et un savoir-être (attitudes).
Ce que je vous apporte en tant que superviseur professionnel
En supervision (comme en coaching et en thérapie), mon approche est multi-référentielle, intégrative et holistique (cognitive, émotionnelle, corporelle et énergétique). Mes références théoriques sont clairement identifiées, documentées, puisées dans plusieurs grands courants des sciences humaines comme l’Approche Systémique de Palo Alto, les Psychologies Humanistes, l’Approche Narrative, la Démarche Appréciative (Appreciative Inquiry), l’Élément Humain, l’Analyse Transactionnelle, la PNL, la Communication NonViolente et la Sociologie des Organisations.
J’ai le goût du relationnel, la connaissance de mon incomplétude et de mes failles, la conscience de ce que l’art de la supervision implique d’impuissance, la vigilance de mes fantasmes de sauveur ou de bon parent, la conscience que la solution est souvent cachée dans l’énoncé du problème, le goût de la simplexité (une simplicité qui reconnaît la complexité et la simplifie), la volonté de changer votre regard sur la situation qui vous pose problème plutôt que de changer la situation de votre client et la conscience de vous offrir une « fonction poubelle » pour que vous puissiez y déposer ce qui vous encombre.
La supervision est un « lieu ressource »
Être supervisé dans sa pratique professionnelle est essentiel pour tout professionnel de la relation d’aide. La supervision lui permet de prendre du recul sur sa posture professionnelle tout en bénéficiant d’un «lieu ressource» pour structurer et développer son métier. Pour le dire autrement, en supervision l’accompagnant se fait accompagner pour mieux accompagner ses clients.
Superviseur et supervisé forment un partenariat stimulant pour permettre au professionnel de la relation d’aide supervisé de dépasser les difficultés rencontrées dans l’exercice de son métier, d’analyser sa propre pratique et de progresser dans sa posture et ses compétences d’accompagnant, d’être garant d’un cadre d’accompagnement dans le respect de la déontologie du métier, d’analyser des dilemmes éthiques et d’affirmer progressivement son identité unique d’accompagnant.
« Tout bon professionnel de l’accompagnement ne peut exercer sans rencontrer quelques problèmes dans sa pratique. Ses questionnements se renouvellent sans cesse. Surprises et imprévus viennent déjouer les attentes et les hypothèses, questionner les outils les mieux rodés. Ce sont aussi autant d’occasions de s’enrichir. Lectures, formations complémentaires, dialogues avec des pairs de confiance et des collègues plus expérimentés, travail personnel et supervision individuelle ou de groupe, nombreuses sont les pistes qui depuis toujours servent à transformer ces moments délicats en progrès. … Nos difficultés sont nos meilleures ressources. Elles sont les portes qui ouvrent sur l’altérité, sur des visions du monde qui diffèrent de la nôtre. Encore faut-il arriver à les percevoir comme des occasions d’enrichissement. »François Balta
Questions fréquemment posées
combien de temps dure une séance de supervision et à quelle fréquence ont lieu les séances ?
Une séance de supervision individuelle dure 1 heure et se déroule en face à face ou à distance (téléphone ou visio).
Une séance de supervision de groupe dure une demi-journée (3,5 heures) et se déroule en face à face ou à distance (visio). Le groupe est constitué de 4 à 6 personnes.
Les séances de supervision (en séance individuelle et de groupe) sont habituellement espacées de 4 à 6 semaines (sauf juillet et août). Cette fréquence est discutée lors du premier entretien en fonction de votre contexte et de vos attentes.
Comment se déroule la première rencontre ?
> Supervision individuelle : La première séance de supervision en individuel dure une heure en face à face ou en visio. C’est une « rencontre découverte » payante en face à face ou en visio qui vous permet d’expérimenter une supervision. Vous pourrez également me poser toutes les questions que vous souhaitez sur ma pratique de la supervision, ma formation et mon parcours professionnel afin de décider si vous souhaitez poursuivre un parcours de supervision avec moi.
> Supervision en groupe : Après un entretien individuel (téléphonique ou visio) de découverte, je vous invite à participer à une supervision en groupe. Au terme de cette demi-journée de supervision de groupe, vous déciderez si vous souhaitez poursuivre un parcours de supervision avec ce groupe et avec moi.
combien coute une séance de supervision ?
Je fixe mes honoraires en conscience et en co-responsabilité avec vous (cela fait partie de mon code de déontologie).
Depuis plusieurs années, je propose aux personnes qui financent elles-mêmes leur accompagnement de définir librement et en conscience le prix de leurs séances.
Qu’est-ce qu’une participation librement déterminée en conscience avec un prix de référence ?
La participation librement déterminée en conscience, c’est acquérir avec une certitude intègre et honnête que la valeur de l’échange entre ce qui est proposé et ce qui est payé est juste. Vous déterminerez cette participation en fonction de vos ressources financières et en tenant compte de mon prix de référence.
Mon prix de référence ne doit pas être un obstacle pour vous si vos revenus sont limités et que vous êtes réellement motivé(e) pour vous faire accompagner. Le prix de référence vous donne une indication sur mes besoins, parce que :
- Je souhaite que mon savoir-faire et mon savoir-être d’accompagnant soient correctement rémunérés dans un équilibre « donner-recevoir ».
- Je désire accompagner des personnes motivées qui s’impliquent et donnent une valeur à leur investissement et au « cadeau » qu’elles sont prêtes à s’offrir.
- J’invite celles et ceux qui le peuvent et qui le sentent juste à donner plus pour contribuer à un équilibre financier global.
En supervision, mon prix de référence pour les professionnels de l’accompagnement (coachs, thérapeutes, mentors, médiateurs, praticien(ne)s en médico-social, métiers RH …) est de :
- 120€ HT pour une séance individuelle d’une heure.
- 180€ HT pour une séance en groupe d’une demi-journée (3,5 heures).
Avec une participation librement déterminée en conscience, la responsabilité est partagée. Cette approche vous rend pleinement acteur / actrice du processus et pas seulement consommateur / consommatrice d’une prestation de service. De mon côté, cela me fait travailler le lâcher-prise et ma confiance dans la vie.
Je consulte du lundi au vendredi sur rendez-vous uniquement.
Sentez vous libre de me contacter si vous avez des questions ou pour prendre RV pour une séance découverte.
Quid de ma formation et de mon code de déontologie en supervision ?
J’ai été dûment formé par Alain Delourme à la supervision individuelle et groupale des professionnels de la relation d’aide (coachs, thérapeutes, médiateurs, mentors …).
Alain Delourme est Docteur en psychologie et possède un DEA en philosophie éthique. Il est psychologue clinicien, psychothérapeute depuis plus de 30 ans et superviseur de professionnels de la relation d’aide depuis plus de 20 ans. Sa pratique de l’accompagnement est pluriréférentielle, intégrative et psycho-spirituelle.
Je respecte le code de déontologie (Coach Professionnel, Ingénieur en Mentorat et Superviseur) de l’EMCC France qui est consultable et téléchargeable ici.
quid de ma supervision à moi ?
Pour mieux vous accompagner, je suis supervisé.
Jusqu’en 2013, j’ai choisi de me faire superviser par François Balta pour son approche systémique orientée solution. François Balta est médecin psychiatre, thérapeute familial, formateur à l’Approche Systémique, à la Thérapie Familiale Systémique et aux Interventions Orientées Solutions depuis plus de 30 ans.
En 2014 et 2015, je me suis fait superviser en duo par André de Chateauvieux et Eva Matesanz pour leur double approche systémique et analytique. André de Chateauvieux enseigne à Paris II dans le cadre du master Coaching et a créé l’École nouvelle de l’Accompagnement avec Eva pour accompagner au naturel. Eva Matesanz est chargée d’enseignement universitaire, elle remet la clinique psychanalytique au cœur de la relation d’accompagnement.
En 2016, 2017 et 2018, je me suis fait superviser en duo par Isabelle Nalet et Jamal Lamrani pour leur double approche systémique et psychosociologie des organisations.
En 2019 et 2020, je me suis fait superviser en duo par Florence Lamy et Muriel Mirande avec une approche en intelligence énergétique, individuelle et collective.
Depuis le début de l’année 2021, je me fais superviser par Thomas E. Gérard qui a une double approche : intelligence collective et énergétique.
quoi lire sur la supervision ?
Si vous souhaitez vous documenter sur la supervision, je partage avec vous une sélection d’ouvrages sur la supervision qui m’ont été utiles :
- « Le grand livre de la supervision. » sous la direction d’Émilie DEVIENNE – Éditions Eyrolles
- « Les outils de la supervision dans les métiers de l’accompagnement. » Florence LAMY & Michel MORAL – InterÉditions (2ème édition)
- « La supervision en psychanalyse et en psychothérapie. » Alain DELOURME & Edmond MARC – Éditions Dunod
- « L’autosupervision pour coachs et psychothérapeutes. » François BALTA – Éditions Fabert
Quelles sont les 8 compétences d'un superviseur selon l'emcc france ?
En juin 2019, l’EMCC France (European Mentoring & Coaching Council) a défini les 8 compétences d’un superviseur professionnel comme suit :
- Compétence 1 : Gérer le contrat et le processus de supervision. Le superviseur établit et maintient un contrat de travail avec le supervisé (et les parties prenantes concernées) et gère efficacement le processus de supervision.
- Compétence 2 : Faciliter le développement. Le superviseur permet à la personne supervisée d’améliorer la qualité de sa pratique en mettant en place un processus d’accompagnement de la réflexion.
- Compétence 3 : Apporter un soutien. Le superviseur fournit un espace de soutien à la personne supervisée pour lui permettre d’analyser les expériences qu’elle a vécues avec les clients et d’accorder la priorité à son bien-être en tant que coach ou mentor.
- Compétence 4 : Promouvoir les normes professionnelles. Le superviseur promeut des normes exigeantes en matière de pratique professionnelle, de déontologie et de réflexion, pour le coaching, le mentorat et la supervision.
- Compétence 5 : Conscience de soi. Le superviseur utilise et développe consciemment son « soi » au service de la relation et du processus de supervision (développe sa conscience de soi en tant que superviseur).
- Compétence 6 : Conscience de la relation. Le superviseur comprend et travaille avec les niveaux relationnels qui sont actifs dans le processus de supervision (il sait notamment travailler avec le processus parallèle).
- Compétence 7 : Conscience systémique. Le superviseur est capable de reconnaître et de travailler avec la dynamique des systèmes humains.
- Compétence 8 : Savoir animer une Supervision Collective. Le superviseur gère habilement la dynamique des groupes en supervision.