Osez cheminer vers votre tranquillité d’être en développant votre confiance en vous, votre estime de vous et votre amour de vous !

Écrit par Laurent Claret

27/03/2022

Développer sa Confiance en soi, son Estime de soi et son Amour de soi est un loooooong chemin gratifiant.

Pour paraphraser Lao Tseu « un voyage de mille lieues commence par un premier pas » et se poursuit pas à pas. Banzaaaaaaaaiiii !!!

En guise d’in(tro)duction …

J’avais 44 ans quand j’ai entendu parler pour la première fois de « sécurité ontologique » dans le cadre de ma formation de coaching chez Transformance Pro en 2008. Même si je ne le comprenais pas tout à fait intellectuellement, ce mot de « sécurité ontologique » a profondément résonné en moi et m’a touché au cœur et aux tripes. A cette époque de ma vie, cette « profonde sécurité intérieure » était un concept pour moi. Depuis avril 2009, au long cours de mes années de pratique en tant qu’accompagnant (coach, thérapeute et superviseur), j’ai appris à développer de plus en plus ma sécurité ontologique. Je me suis progressivement approprié une signification et un ressenti.

Aujourd’hui, j’assimile cette profonde sécurité intérieure à une tranquillité d’être. Je me la représente comme un culbuto qui revient toujours sur son axe, comme une bouée de haute mer chahutée par les vagues mais qui reste à la surface de l’océan même par les plus grosses tempêtes.

De mon point de vue, notre tranquillité d’être repose sur trois piliers qui sont la confiance en soi, l’estime de soi et l’amour de soi.
Confiance en soi     Estime de soi      Amour de soi      de quoi parlons-nous ?
Capacité à … Considération, valeur … Acceptation inconditionnelle …
Capacité à

La confiance en soi est la confiance dans notre capacité à faire, elle nous permet d’agir.

Avoir confiance en moi, c’est croire en mon potentiel et en mes capacités pour gérer les situations, résoudre des problèmes, surmonter des obstacles. Ma confiance dans ma capacité à faire est notamment liée aux ressources que je me reconnais (talents, compétences, qualités).

Considération, valeur

L’estime de soi est la considération que nous avons pour nous-même. Elle est la valeur que nous nous accordons, elle est notamment fonction du respect de nos valeurs (de ce qui vaut pour nous).

L’estime de moi, c’est l’idée que je me fais de mon image physique et psychologique. Ce que je perçois de moi est fonction de mes croyances (de mes convictions intimes, de mes auto-tromperies).

Apprenons à être bienveillants envers nous-mêmes sur tous les plans (physique, émotionnel, mental et spirituel) car la bienveillance envers nous-mêmes est une des clés de l’estime de nous-mêmes.

« Prenez soin de votre corps, c’est le seul endroit où vous êtes obligé de vivre. »

Jim Rohm
Acceptation inconditionnelle

L’amour de soi nous permet de nous accepter tels que nous sommes, avec ce que nous nous reconnaissons comme qualités et comme défauts, dans notre lumière et notre noirceur, dans notre puissance et notre vulnérabilité. L’amour de soi est l’acceptation inconditionnelle de qui nous sommes.

L’amour se soi est inconditionnel alors que l’estime de soi est conditionnelle : la valeur que je me donne est conditionnée à des critères que je décide.

L’amour de moi, c’est me sentir digne de respect, malgré mes défauts. L’amour de moi, c’est ma capacité à prendre toute la responsabilité de l’histoire de ma vie.

Dans cet article, je fais le choix de développer la notion d’Amour de soi étant donné que j’ai déjà développé les notions de Confiance en soi et d’Estime de soi sur ce même Blog (les liens de ces articles sont mentionnés en bas de celui-ci).

En guise de développement …

L’Amour de nous-même, un long chemin qui commence avec nous-même …

« S’aimer soi-même est le début d’une histoire d’amour qui durera toute une vie. »

Oscar Wilde

L’amour de nous-même est le début d’une belle histoire, celle de notre existence.

Je suis touché par ce dialogue imaginaire au Pays des Merveilles entre Alice et le lapin blanc.

« Mais tu m’aimes ? » demanda Alice.

« Non, je ne t’aime pas ! » répondit le lapin blanc.

Alice fronça les sourcils et commença à se frotter les mains, comme elle le faisait toujours quand elle était blessée.

« Tu vois ? » dit le lapin blanc. « Maintenant, tu te demandes peut-être ce qui te rend si imparfaite, ce que tu as fait de mal pour que je ne t’aime pas ou au moins un peu. Et c’est la raison pourquoi je ne peux pas t’aimer. Tu ne seras pas toujours aimée Alice. Il y aura des jours où certaines personnes seront fatiguées, en colère contre la vie, la tête dans les nuages ​​et ils te feront du mal. Parce que les gens sont comme ça, ils finissent toujours par jouer avec les sentiments des autres, parfois par insouciance, malentendu ou conflit avec eux-mêmes. Et si tu ne t’aimes pas au moins un peu, si tu ne crées pas une coquille d’amour-propre et de bonheur autour de ton cœur, les fléchettes envenimées des gens deviendront mortelles et te détruiront. La première fois que je t’ai vu, j’ai fait un pacte avec moi-même : « J’éviterai de t’aimer tant que tu n’auras pas appris à t’aimer toi-même ! » C’est la raison pour laquelle, Alice, je ne t’aime pas. »

> Pour développer l’Amour de nous-même, commençons par créer une coquille d’amour-propre autour de notre cœur.

« Qui apprend à s’aimer n’a pas besoin de leçon pour aimer les autres. »

Raoul Vaneigem

Attention aux jugements négatifs, dévalorisant sur nous-mêmes.

Attention aux comparaisons avec les autres.

Attention au sentiment de ne pas mériter ou de ne pas avoir le droit.

Installons de nouveaux circuits neuronaux : portons une attention toute particulière à nos pensées (dévalorisantes) et à nos paroles (dévalorisantes) qui vont déterminer nos actes.

« S’aimer soi-même, c’est être à même de mieux aimer les autres. L’amour de soi n’est ni arrogant, ni égocentrique, ni mégalo. C’est quelque chose de naturel, d’essentiel et de nécessaire. Tant que nous ne sommes pas en amour pour nous-mêmes, nous risquons d’être une fréquentation dangereuse pour les autres parce qu’à travers nos relations, nous cherchons une compensation. S’aimer soi-même, c’est donc nous libérer du besoin maladif d’être aimé des autres, parce qu’en reconnaissant notre propre valeur, nous ne cherchons plus à prouver quoi que ce soit pour être reconnu. Les autres peuvent bien penser ce qu’ils veulent, ça n’a plus aucune importance. Nous savons ce que nous valons et nous ne devons plus rien à personne. Les autres nous traitent comme nous nous traitons nous-mêmes, comme nous les autorisons à nous traiter. »

Pascale Baumeister
Le jour où nous aimerons pour de vrai, nous nous laisserons aimer.

Vous avez probablement tendance à penser que vous développerez votre amour de vous au fur et à mesure des signes de reconnaissance positifs que vous recevrez des autres.

Je considère que c’est une gentille façon – certes souvent inconsciente – de prendre les autres en otages. En effet, cela revient implicitement à leur dire « S’il vous plait, aimez-moi pour que je puisse m’aimer à mon tour. »

 « S’aimer soi-même ? Cela paraît toujours étrange car, très vite, nos vieux schémas d’égocentrisme, d’égoïsme, arrivent au grand galop. S’aimer soi-même ce n’est pas se mettre sur un piédestal, se considérer le meilleur et dédaigner les autres. S’aimer soi-même c’est plutôt toucher sa part d’humanité, reconnaître son sentiment intime de vulnérabilité, accepter profondément que l’on a besoin de cet amour qui répare tout. S’aimer soi-même c’est penser au fond de soi : si les autres peuvent m’aimer, alors moi aussi je peux le faire. Et si je le fais, je n’en deviendrais que plus aimable. Car je ne serai plus dans une quête d’amour à sens unique, mais dans un partage de ce besoin universel d’être aimé. Plus j’accède à cette possibilité de m’aimer moi-même, plus je peux aimer les autres et plus les autres m’aimeront. »

Jeanne Siaud-Facchin « S’il te plaît, aide-moi à vivre »

> Pour développer l’Amour de nous-même, pratiquons l’auto-louange.

L’auto-louange est un art de se dire, d’être au monde en nous souvenant de notre noblesse.

L’intention de l’auto-louange n’est aucunement narcissique, ni égocentrique. L’intention de cette pratique est de permettre de nous souvenir de notre noblesse.

Le protocole d’auto-louange ? Rien de plus simple … Il s’agit d’écrire un texte en « je », spontanément et avec amplification, sans mensonge ni arrogance, pour magnifier ce que je suis en cet instant, en lien avec tout mon environnement (qu’il soit générationnel, familial, professionnel, amical, minéral, végétal, animal ou plus grand que moi).

Je partage avec vous des morceaux choisis du livre de Marie Millis « Exercices pratiques d’auto-louange pour retrouver l’esprit d’enfance, découvrir le plaisir d’écrire et témoigner d’une beauté intérieure. »

« Loin du narcissisme et de l’autopromotion, l’art de l’auto-louange place l’intime dans le collectif avec respect, beauté, émerveillement et solidarité. Il est l’occasion de découvrir le réseau des liens par lequel nous vivons et de percevoir l’intelligence collective à l’œuvre en chacun et par chacun de nous. »

« C’est un art éphémère qui proclame l’instantané de ce qui se vit en chacun. L’exprimer honore et libère ce qui est trop souvent scellé au fond des lourdes valises d’un dire muselé. Tout accueillir. Tout amplifier. Tout contempler. L’écriture comme outil d’éveil à sa noblesse. »

« Un texte sur soi écrit en « je ». Le but n’est pas la production de « beaux » textes au sens d’une prouesse littéraire, mais la rencontre avec soi. Laisser venir les mots comme ils viennent, spontanément. Ne se donner aucun corset, aucune contrainte. Il s’agit d’écrire et de proclamer un texte qui parle de soi, en toute liberté. Sans forfanterie ni arrogance. Il n’est pas question d’autopromotion, mais d’accueillir ce que je suis en cet instant, en lien avec tout mon environnement qu’il soit générationnel, familial, professionnel, amical ou animal. »

« Grâce à l’amplification, nous abandonnons l’attitude rationnelle du contrôle en accueillant des images, des métaphores qui nous habitent et qui disent ce qui nous habite. Elles parviennent à traduire en mots ce qui vient de l’âme et que nous accueillons. »

« Ne plus accepter de se dire par les mots des autres. Le sage est celui qui a une distance nulle entre lui et lui : il parle avec ses mots. Ses mots à lui traduisent son expérience. Les textes deviennent alors des fenêtres ouvertes sur nous-mêmes et des tremplins vers une liberté d’être au souffle puissant. »

Et hop ! A vos crayons pour une première expérimentation de l’auto-louange !
Hop ! Hop ! Hop !

Et si vous avez envie de les partager, vos auto-louanges seront les bienvenues dans l’onglet « Commentaires » en bas de cet article.

> Pour développer l’Amour de nous-même, prenons soin de nos besoins – d’abord – pour mieux pouvoir prendre soin des besoins des autres – ensuite.

« Ce n’est pas parce que nous décidons de mettre la priorité sur nos propres besoins que nous allons ignorer ceux des autres. « Moi d’abord » ne veut pas dire « Toi jamais ». Parfois, cela vaut la peine de vérifier si les besoins des autres ne s’apparentent pas à une forme de manipulation de leur part ou, pire encore, à un moyen que nous avons mis en place pour nous sentir indispensables pour pallier notre manque de confiance en nous, en évitant aux autres de prendre leur autonomie. Si nous préférons mettre nos besoins de côté, c’est très souvent pour nous conformer à ce que notre environnement attend de nous, car nous avons besoin de nous sentir appréciés, acceptés, aimés, intégrés. »

Pascale Baumeister

Ce que nous ne nous accordons pas à nous-mêmes, nous l’envions chez les autres. Ce que nous ne nous autorisons pas, nous le jalousons.

Quand nous donnons aux autres en nous oubliant nous-mêmes, nous les invitons implicitement à nous oublier.

L’inconfort et les problèmes surgissent généralement pour nous lorsque notre besoin d’être aimé est plus fort que le besoin d’être respecté.

« Devenir adulte, c’est en finir avec cette relation de dépendance afin de voler de nos propres ailes. C’est oser tester nos capacités personnelles en acceptant d’échouer de temps à autre pour enrichir notre propre compréhension des choses de la vie, en faisant le choix personnel et délibéré des défis que nous avons envie de relever, pas de ceux que les autres souhaitent nous voir relever. C’est avoir le courage d’expérimenter de nouvelles possibilités sans nous soucier de ce que les autres pensent de nous, sans chercher à plaire à tout prix en faisant ce que les autres attendent de nous. C’est nous détacher du jugement des autres en ne prenant pas les choses de façon personnelle et en apprenant à nous aimer nous-mêmes comme nous sommes, rien de plus, rien de moins. En d’autres termes, si nous voulons trouver notre équilibre, nous devons apprendre à jouer pour nous-mêmes ce rôle du parent aimant et bienveillant, du professeur attentif et encourageant, de l’ami généreux et compatissant, de l’amoureux sincère, attentionné et valorisant dont nous avons tant besoin. En cessant de demander aux autres de nous apprécier là où nous ne nous apprécions pas nous-mêmes. Notre rayonnement doit s’effectuer de l’intérieur vers l’extérieur et non pas l’inverse. Ce ne sont pas les autres qui doivent nous donner de l’attention car ils ont bien assez à faire avec eux-mêmes. De plus, personne ne peut comprendre nos besoins aussi bien que nous-mêmes. »

Pascale Baumeister

> Pour développer l’Amour de nous, soyons un bon parent pour nous-même.

Nos parents ont fait du mieux qu’ils pouvaient, avec les ressources dont ils disposaient et le niveau de conscience qui était le leur à cette époque. Quelle que soit la manière dont nos parents nous ont accompagné enfant, aujourd’hui nous sommes le seul et unique parent possible pour notre Enfant Intérieur.

Il s’agit de tisser un lien nouveau avec cette partie de nous-même pour réparer (décabosser) une part essentielle de notre vécu d’enfant, rectifier les déficiences éducatives dont nous avons souffert et nous offrir les nourritures affectives et relationnelles qui nous ont manquées. C’est faire la paix avec nous-mêmes et avec notre passé pour vivre une existence plus riche, plus sereine et plus joyeuse.

« S’aimer soi-même, c’est apprendre à se traiter comme un parent aimant traiterait son enfant : comme une mère qui prendrait soin de nous et nous écouterait toujours avec bienveillance et compassion et comme un père qui nous protégerait quoi qu’il arrive, agirait toujours en notre faveur et nous apprendrait à nous défendre pour survivre dans le monde extérieur. Malheureusement, chacun d’entre nous a été marqué émotionnellement, plus ou moins durement, durant son enfance et nos blessures ont créé en nous des besoins qui n’ont pas toujours été satisfaits. Alors, une partie de nous est resté bloquée dans l’espace-temps et attends, en vain, que quelque chose ou quelqu’un vienne panser nos plaies et combler nos besoins. Devenir adulte, c’est d’une certaine façon d’apprendre à accepter nos émotions, à les respecter et à les gérer nous-mêmes, sans vouloir à tout prix que quelqu’un prenne soin de nous, en prenant soin de nous par nous-mêmes. Cela nous permet de laisser les éléments de notre passé dans le passé et de ne plus être arrêté par ça. »

Pascale Baumeister

> Pour développer l’Amour de nous-même, pratiquons la puissance de l’acceptation.

Je partage avec vous quelques passages choisis du livre de Lise Bourbeau « La puissance de l’acceptation » publié aux éditions ETC.

« Si nous acceptons que nous ne sommes pas sur cette planète pour répondre aux besoins des autres, cela nous aide à nous occuper de nos propres besoins. Cela s’appelle l’amour de soi. »

« Accepter qu’il nous est impossible de constamment plaire à tous nos proches. Ceux qui s’efforcent de plaire font preuve d’un grand manque d’amour envers eux-mêmes, ce qui aura pour conséquence qu’ils douteront que les autres puissent les aimer véritablement. »

« Finalement, la définition de l’amour véritable peut être résumée par le mot ACCEPTATION : s’accepter et accepter les autres dans toutes les expériences de la vie, même si nous ne sommes pas d’accord, même si cela ne coïncide pas avec tout ce que nous avons appris. La notion d’acceptation est une notion spirituelle tandis qu’être d’accord (avoir la même opinion) est une notion mentale. Voilà pourquoi l’ego ne veut accepter quelqu’un ou quelque chose que s’il est d’accord avec la personne ou la situation. »

« Être égoïste, c’est vouloir que l’autre s’occupe de nos besoins avant les siens, c’est prendre pour nous au détriment de l’autre, c’est croire que les autres sont responsables de notre bonheur. C’est le contraire de l’amour véritable. Être égoïste, c’est enlever quelque chose à l’autre pour notre propre plaisir. C’est toujours la personne qui veut que l’autre réponde à ses désirs qui est égoïste. L’autre, en disant non, ne fait qu’exprimer ses propres besoins ou ses limites. »

« Une attente n’est légitime que lorsqu’il y a eu une entente claire entre deux personnes. Lorsque nous voulons contrôler quelqu’un, nous nous mettons en situation d’attente et c’est le meilleur moyen pour vivre du désappointement. »

« Accepter une autre personne signifie lui donner le droit d’ÊTRE ce qu’elle veut et non lui permettre de FAIRE tout ce qu’elle veut, surtout si ce qu’elle fait empiète dans notre espace. »

« Être responsable, c’est assumer les conséquences de nos décisions. C’est aussi laisser les autres assumer les conséquences de leurs propres choix. Laisser une autre personne assumer ses responsabilités ne veut pas dire ne rien faire. Nous pouvons la guider, lui donner des conseils, tout en acceptant qu’elle devra assumer les conséquences de sa décision de suivre ces conseils ou non. Voilà un excellent moyen de réduire le sentiment de culpabilité. »

« Notre ego préfère que nous continuions à croire que lorsque nous souffrons, c’est de la faute des autres et non à cause de nos blessures non guéries. »

« Il y a deux choses importantes que notre ego vise sans cesse : se nourrir des croyances que nous continuons d’alimenter et savoir qu’il est vivant de par le pouvoir qu’il exerce sur nous. Il ne peut sentir ce pouvoir que par l’entremise du corps physique quand ce dernier vit des peurs et d’autres émotions. »

« Notre ego est une création de notre plan mental. Il ne peut donc pas savoir que ce qu’il croit ne répond pas aux besoins de notre être. Nous lui avons donné notre pouvoir. C’est donc à nous de le reprendre en décidant ce que nous voulons pour nous-mêmes. »

« Nous saurons que nous nous sommes acceptés quand nous pourrons être bien toutes les fois où nous penserons à nous et à notre bonheur, même si ceux que nous aimons sont malheureux, et que nous nous sentirons également bien les fois où nous décidons d’aider ceux qui ont besoin d’aide. Notre offre d’aide sera faite par amour et non motivée par la peur d’être égoïste si nous ne nous dévouons pas. Si les autres refusent notre aide, nous pourrons tout de même nous sentir bien. Quoi que nous fassions, faisons-le par amour pour nous et non par peur. »

Je comprends désormais différemment les mots prononcés par Jésus de Nazareth « Aimez-vous comme je vous ai aimés » Aimez-vous (vous-mêmes) inconditionnellement comme je vous ai aimés inconditionnellement. Aimez-vous (vous-mêmes) inconditionnellement pour pouvoir véritablement aimer inconditionnellement les autres.

En guise de conclusion inachevée …

Confiance en soi, Estime de soi et Amour de soi sont trois piliers – indispensables et interdépendants – pour nous permettre d’être dans notre souveraineté personnelle et de vivre notre légende personnelle.

Plus nous développerons notre amour de nous-mêmes, plus nous nous accepterons inconditionnellement, tels que nous sommes véritablement, avec ce que nous considérons être nos qualités et nos défauts, nos points de solidité et de vulnérabilité, notre lumière et notre noirceur.

Nous ne sommes pas parfaits et c’est Ok comme cela.

Plus nous développerons notre amour de nous-mêmes, plus nous nous libérerons du regard des autres, de la peur d’être jugés négativement, critiqués, moins aimés, voire rejetés. Nous quitterons une certaine dépendance affective.

Nous nous détacherons pour notre plus grand bien et pour le plus grand bien des autres.

Plus nous développerons notre amour de nous-mêmes, plus nous nous respecterons et nous saurons nous faire respecter.

Le secret, c’est d’aimer. Quand nous aimons, quand nous ressentons de l’amour, que ce soit pour un être humain, un animal, une fleur ou un coucher de soleil, nous sommes portés au-delà de nous-mêmes. Nos désirs, nos peurs et nos doutes se dissipent. Nos besoins de reconnaissance s’évanouissent. Nous ne cherchons plus à nous comparer, à exister plus que les autres. Notre âme s’élève tandis que nous sommes tout entier amplis de cet élan du cœur qui s’étend naturellement pour embrasser tous les êtres et toutes les choses de la vie.

Le philosophe Alain (de son vrai nom Émile-Auguste Chartier) disait que l’amour est un merveilleux mouvement pour sortir de soi. C’est aussi un merveilleux mouvement pour se retrouver, en fusionnant avec l’Univers, à la source de soi-même, là où nos problèmes n’ont plus cours et où règne la joie.

Aimer, c’est déjà s’aimer soi-même. S’aimer nous donne la force de ne pas être blessé par les piques décochées par l’ego des autres et de ne pas laisser s’activer le nôtre en retour. Aimer, c’est aimer l’autre en parvenant à discerner la personne derrière un ego parfois déplaisant et voir alors ce dernier se dissoudre. Aimer, c’est trouver la force de parvenir à aimer ses ennemis et à les transformer en alliés. Aimer, c’est aimer la vie malgré les tracas et les coups durs, et découvrir qu’ils ne sont que les outils de notre lâcher prise, de notre évolution, de notre éveil.

« La vie est bien trop courte pour perdre son temps à se faire une place là où l’on en a pas, pour démontrer qu’on a ses chances quand on porte tout en soi, pour s’encombrer de doutes quand la confiance est là, pour prouver un amour à qui n’ouvre pas les bras, pour performer aux jeux de pouvoir quand on n’a pas le gout à ça, pour s’adapter à ce qui n’épanouit pas. La vie est bien trop courte pour la perdre à paraître, s’effacer, se plier, dépasser, trop forcer. Quand il nous suffit d’être, et de lâcher tout combat que l’on ne mène bien souvent qu’avec soi, pour enfin faire la paix, être en paix. Et vivre. En faisant ce qu’on aime, auprès de qui nous aime, dans un endroit qu’on aime, en étant qui nous sommes, Vraiment ».

Alexandre Jollien

L’Amour est la clé de tout. Le secret du monde. Banzaaaaaaaaaaiiii !!!

L’aventure continue …

Si vous avez apprécié cet article, je fais l’hypothèse que vous aimerez également ceux-ci :

Osez développer votre confiance en vous et votre estime de vous… un peu, beaucoup, passionnément !
Osez muscler votre confiance en vous !
Osez la confiance en vous sur tous les plans !
Osez prendre soin de l’Enfant Intérieur en vous !
Osez vivre votre Souveraineté Personnelle et votre Légende Personnelle !
Et vous, quelles sont vos apprentissages et vos bonnes pratiques sur le (looong) chemin de la tranquillité d’être en général et de l’Amour de vous en particulier ?
Vos retours d’expériences, commentaires et questionnements sont les bienvenus dans l’onglet en bas de cet article.
Si vous souhaitez savoir comment je peux vous accompagner sur votre chemin de transformation intérieure, sentez-vous libre de me contacter. Nous échangerons sur vos intentions, vos difficultés et vos ambitions.
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Laurent Claret

 

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