Osez cicatriser les blessures qui vous empêchent d’être vous-mêmes !

Écrit par Laurent Claret

05/02/2016

En guise d’introduction … lorsqu’il est question d’armure pour vous protéger de vos blessures.

« Maître, je suis maintenant devenu incroyablement fort car j’ai construit une armure émotionnelle et sociale qu’aucune attaque ne peut entamer. Plus personne ne peut vraiment m’atteindre.

Tu es donc devenu expert en stratégies de sauvegarde de ton ego. Tu as donc encore très peur.

Mais il faut être fort tout de même dans ce monde !

N’est pas fort celui qui s’entoure de ses remparts, mais celui qui les a détruits, de même qu’il a déposé ses carapaces et boucliers. Celui qui a entrepris la déconstruction des cachots où rampent ses vices, et des temples qu’il a bâtis pour ses vertus.Mais alors sans remparts, ni armure, nous devenons perméables à la malveillance des autres !Il n’y a pas réellement de malveillance, mais uniquement des blessures que chacun exprime, dont les peurs et la souffrance sont les symptômes. Aussi ce sont tes blessures, qui nécessitent la construction de remparts, qui auront pour principale conséquence de t’éviter la résolution de celles-ci. Tu es devenu non seulement imperméable à ce que tu appelles malveillance et attaques, mais à tout ce dont ce cloisonnement égotique te prive. A la beauté de ta souffrance, et de tes peurs. A ta relation avec elles, et à ta capacité de leur sourire, de les accepter, et de t’aimer pour les transmuter. »


Stephan Schillinger – Extrait des livres « Par un Curieux Hasard »

J’ai apprécié le caractère pédagogique des deux ouvrages de Lise Bourbeau « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même » et « La guérison des 5 blessures » aux Editions ETC Inc. qui rendent accessible au grand public les travaux de John Pierrakos, psychiatre américain (1921 – 2001).

Suis-je conscient(e) de la blessure qui a été touchée dans la situation inconfortable que je viens de vivre dans ma relation à l’autre ? Est-ce celle du rejet ? Celle de l’abandon ? Celle de l’humiliation ? Celle de la trahison ? Celle de l’injustice ?

Quel masque (ou quelle armure) ai-je porté pour me faire croire que je ne sentirais rien et que les autres ne se rendraient pas compte de ma blessure ? Celui du fuyant ? Celui du dépendant ? Celui du masochiste ? Celui du contrôlant ? Celui du rigide ?

Examinons les principales caractéristiques de chacune de ces 5 blessures.

En guise de développement … identifier vos blessures pour pouvoir les cicatriser.

Nous venons tous au monde avec des blessures que nous devons apprendre à accepter. C’est notre perception ou notre interprétation des faits qui cause notre souffrance. Ce n’est pas ce que les autres font ou sont.

Les 3 critères qui nous signalent la présence d’une blessure du passé non cicatrisée :

  • Intensité de la réaction : sur une échelle d’intensité de 1 à 10, pour un stimulus de 1 à 5, nous avons une réaction de 6 à 10.
  • Prévisibilité de la réaction : nous savons que dans tel type de situation, nous allons réagir de cette manière.
  • Impuissance face à la réaction : notre réaction est systématique en pareille situation et notre volonté n’a aucune prise sur elle.

Pour écrire ses ouvrages, Lise Bourbeau s’est basée sur les travaux de Wilhelm Reich, Alexander Lowen et John Pierrakos. Les 5 blessures dont il est question sont les suivantes :

1 – La blessure de rejet (selon les cas, les masques associés sont appelés le fuyant, le schizoïde, le génie et le zombie).

2 – La blessure d’abandon (selon les cas, les masques associés sont appelés le dépendant, l’oral, le soumis et le rebelle).

3 – La blessure d’humiliation (selon les cas, les masques associés sont appelés le masochiste, l’endurant et le grand cœur).

4 – La blessure de trahison (selon les cas, les masques associés sont appelés le contrôlant, le psychopathe, le dictateur et le troubadour).

5 – La blessure d’injustice (selon les cas, les masques associés sont appelés le rigide, l’hystérique et l’obsessionnel).

Pour faire court, voici les principales caractéristiques de chacune de ces 5 blessures …

1 – La blessure de rejet (le fuyant, le schizoïde, le génie, le zombie) :

« Je ne suis pas digne d’exister. »

Peurs profondes : peur de l’éclatement, enjeu vie / mort, peur du rejet, peur que toute demande ou toute affirmation de lui-même ne le conduise à être annihilé(e).

Autres émotions : terreur et rage.

Drivers : sois fort(e), sois parfait(e).

Injonctions : n’existe pas, ne sois pas important(e), ne soit pas sain(e).

Croyances : si je m’ouvre on me fera mal, je suis à part, je ne suis pas sur la bonne planète, je suis dangereux(se).

Décisions : je vis dans un autre monde, coupé(e) de mon corps, de mes émotions et du réel.

Psycatrisation : autorisations et redécisions (phrases réparatrices) : « je peux être proche et en retrait lorsque cela me convient », « je peux être proche et ne pas me laisser envahir », « je peux être à la distance qui me convient », « je peux ressentir de la peur et penser en même temps ».

Qualités fondamentales : créativité, intuition, sensibilité, connexion à la nature, au cosmos, perceptions extra sensorielles, capacités artistiques et scientifiques.

2 – La blessure d’abandon (le dépendant, l’oral, le soumis, le rebelle) :

« Tout le monde va me quitter. »

Peurs profondes : peur de l’abandon, d’être en insécurité.

Autres émotions : détresse, rage refoulée.

Drivers : sois fort(e), fais des efforts.

Injonctions : n’aie pas de besoins, ne sois pas important(e), ne ressens pas, n’exprime pas tes sentiments, ne sois pas de ton âge.

Croyances : si je demande on va me demander quelque chose en échange ou me dire non et je ne supporterai pas un refus.

Décisions : je n’aurai jamais assez (en mode soumis), je dois me débrouiller tout(e) seul(e) (en mode rebelle).

Psycatrisation : autorisations et redécisions (phrases réparatrices) : « je peux prendre soin de moi », « je peux prendre le risque de demander et de recevoir », « mes besoins sont l’occasion de ton plaisir », « je peux faire appel à toi et tu peux être heureux(se) de me répondre », « je ne suis pas obligé(e) de me débrouiller seul(e) », « tu peux me dire non sans que je me sente abandonné(e) », « je peux te dire non et conserver ton amour », « je peux accepter une limite et être satisfait(e) », « je peux être satisfait(e) de ta seule présence », « je peux recevoir et être satisfait(e) même si les autres me donnent des choses limitées ».

Qualités fondamentales : contact aisé et chaleureux, sagesse, empathie (perception de la souffrance des autres), compassion, à l’écoute des besoins de l’autre, sens humanitaire, capacités dans les métiers de la relation d’aide.

3 – La blessure d’humiliation (le masochiste, l’endurant, le grand cœur) :

« Vous n’avez pas le droit de m’obliger et de m’engueuler. »

Peurs profondes : peur de l’humiliation (étouffement), d’être écrasé(e), d’être manipulé(e).

Autres émotions : détresse et rage contenues.

Drivers : fais plaisir, sois fort(e), fais des efforts, sois parfait(e).

Injonctions : n’aie pas de plaisir, n’aie pas de besoins, ne sois pas toi-même, ne sois pas libre.

Croyances : la vie doit être difficile, je fais tout de travers, je suis responsable des sentiments des autres, je rends les autres malheureux.

Décisions : je ne serai pas opposant(e), je me sacrifierai, je ne m’exprimerai pas, je vivrai caché(e), je ne réussirai pas.

Psycatrisation – autorisations et redécisions (phrases réparatrices) : « je fais ce que je veux, même si tu me le demandes », « je ne suis pas responsable de la vie ni des émotions des autres », « je peux être moi-même sans danger », « je n’ai pas besoin d’être malheureux(se) pour que l’on s’occupe de moi », « je peux être aimé(e) et libre », « je suis beau / belle et je peux le montrer en sortant de ma cachette », « je ne suis pas coupable même si on me critique ».

Qualités fondamentales : grand cœur, capacité d’endurance, infatigable, fiable, loyal(e), consciencieux(se), empathie (compréhension de la souffrance de l’autre).

4 – La blessure de trahison (le contrôlant, le psychopathe, le dictateur, le troubadour) :

« Je dois dominer (par la peur) ou séduire (par le désir) pour contrôler les autres et ne pas être controlé(e). »

Peurs profondes : peur d’être abandonné(e), de s’abandonner, d’être manipulé(e), d’être contrôlé(e), de perdre le contrôle, de perdre son identité (attributs sociaux et pouvoirs).

Autres émotions : colère.

Drivers : sois fort(e) et sois parfait(e) (en mode dominateur), fais plaisir et sois parfait(e) (en mode séducteur).

Injonctions : ne sois pas toi-même, ne sois pas libre.

Croyances : je ne suis pas important(e), je ne suis pas à la hauteur mais je ne le montrerai pas, je dois cacher ma faiblesse et ma souffrance, j’ai un grand pouvoir, vous ne pouvez pas me faire mal, je ne vaux que par mes titres, mes réalisations, mon charme.

Décisions : je ne serai pas moi-même, je dominerai pour séduire, je séduirai pour dominer, je serai le/la meilleur(e), je n’ai besoin de personne, je leur montrerai ils verront, je peux être indépendant(e) si je contrôle.

Psycatrisation – autorisations et redécisions (phrases réparatrices) : « je peux être moi-même », « je peux être aimé(e) pour moi-même et pas pour mes exploits », « je n’ai pas à attendre d’avoir atteint mon but pour en profiter ou pour jouer », « je peux vivre ce qui parait un échec ou un refus et être Ok », « je peux être heureux(se) dans l’ici et maintenant ».

Qualités fondamentales : courage, ténacité, charisme, générosité, contrôle des émotions et des relations, capacités de leadership.

5 – La blessure d’injustice (le rigide, l’hystérique, l’obsessionnel) :

« Je me coupe de mes émotions ou je les déguise et je suis susceptible. »

Peurs profondes : du rejet (conflit œdipien), d’être jugé(e), d’être proche (de s’impliquer affectivement), d’être déçu(e).

Autres émotions : rage.

Drivers : fais plaisir, sois parfait(e), sois fort(e).

Injonctions : ne ressens pas (confusion et culpabilité), ne sois pas proche.

Croyances : je dois travailler sans me détendre, je dois être sur mes gardes, je suis une personne aimante que personne ne reconnait.

Décisions : plus jamais ça, je ne serai pas proche des autres ni de moi-même, je n’ouvrirai pas mon cœur, je ne me laisserai pas aller à l’amour pour que vous ne puissiez pas me blesser, je quitterai en premier pour ne pas être blessé(e), je peux être libre si je ne désire pas.

Psycatrisation : autorisations et redécisions (phrases réparatrices) : « je suis important(e), compétent(e) et aimable tel(le) que je suis», « je me pardonne à moi-même et j’accepte d’être pardonné(e) par l’autre », « je prends soin de moi » (en mode obsessionnel), « j’ai peur et je ne suis pas impuissant(e) » (en mode hystérique), « je ne suis pas défini(e) par le regard de l’autre », « je peux accepter le désir de l’autre comme un hommage », « je ne suis pas obligé(e) de jouer à consoler », « c’est Ok de demander », « c’est Ok de se tromper ».

Qualités fondamentales : générosité, implication, très fort niveau d’engagement pour le bien commun, souci de la perfection, idéaliste.

« Ta blessure de rejet est en voie de guérison lorsque tu prends de plus en plus ta place, que tu oses t’affirmer. Si quelqu’un semble oublier que tu existes, tu peux être quand même bien dans ta peau. Il t’arrive beaucoup moins de situations où tu as peur de vivre la panique.

Ta blessure d’abandon est en voie de guérison lorsque tu te sens bien même si tu es seul(e) et que tu recherches moins l’attention des autres. Tu as de plus en plus envie de suivre tes projets et même si certains ne t’appuient pas, tu peux continuer.

Ta blessure d’humiliation est en voie de guérison lorsque tu prends le temps de vérifier tes besoins avant de dire oui aux autres. Tu en prends beaucoup moins sur tes épaules et tu arrêtes de te créer des limites. Tu es capable également de faire des demandes sans te croire dérangeant(e).

Ta blessure de trahison est en voie de guérison lorsque tu ne vis plus autant d’émotions au moment où quelqu’un ou quelque chose vient déranger tes plans. Tu lâches prise plus facilement. Tu apprends à ne plus être attaché aux résultats, à vouloir que tout se passe selon ta planification.

Ta blessure d’injustice est en voie de guérison lorsque tu te permets d’être moins perfectionniste, de faire des erreurs sans vivre de colère ou te critiquer toi-même. Tu t’accordes le droit de montrer ta sensibilité sans peur du jugement des autres. »

Lise Bourbeau

Nous aimer véritablement, c’est nous accepter inconditionnellement. C’est nous autoriser à être tels que nous sommes ici et maintenant. Le jour où nous nous accepterons inconditionnellement, nous ne serons plus blessés par l’attitude des autres envers nous.

Les autres sont un miroir : ils se comportent avec nous comme nous comportons avec eux et avec nous-mêmes.

Pourquoi porter un masque ? Parce que notre ego nous fait croire qu’avec ce masque (et les comportements associés) nous ne sentirons pas le mal engendré par la blessure activée et qu’en plus les autres ne s’en rendront pas compte. Illusion totale. Le plus souvent, nous portons ces masques sans en être pleinement conscients (ils représentent en quelque sorte nos ombres).

« Nous ne voyons pas la vie telle qu’elle est, mais telle que nous sommes, principalement à travers le filtre déformant de nos blessures. La blessure narcissique, venue nous atteindre dans la perception que nous avons de notre propre valeur, génère un impérieux besoin de justifier notre existence. Notamment à travers le besoin de paraître, de rejeter, d’avoir raison, souvent d’ailleurs à l’endroit même de notre blessure. Nous choisissons alors dans le grand magasin des masques que nous propose la société, celui qui nous permettra de survivre à cette souffrance que nous refoulons. Empêchant de ce fait la pénétration de la lumière de la conscience qui guérit tout ce qu’elle touche. De notre capacité à reconnaître nos masques et à les déposer pour conscientiser et accepter ce qu’ils protègent en vain, dépend la guérison. »

Stephan Schillinger – Extrait des livres « Par un Curieux Hasard »

Nos blessures peuvent être activées de trois façons différentes :

  • Par le comportement que quelqu’un à envers nous (stimulus externe),
  • Parce que nous ne disons pas ou ne faisons pas ce que nous avons envie de dire ou de faire par peur d’activer une blessure chez l’autre,
  • Par notre attitude envers nous-mêmes.

C’est notre ego qui nous fait croire que nos souffrances sont causées par les autres. Tant que nous sommes prisonniers de cette croyance, nous sommes victime des autres et bourreau de nous-même. Ce ne sont pas les autres qui profitent de nous. C’est nous qui les laissons faire.

Être en conscience, c’est reconnaître à quels moments nous dirigeons nos vies et à quels moments nous laissons notre ego en prendre le contrôle. Notre ego est un peu comme un voisin à qui nous aurions donné beaucoup d’importance, laissé prendre beaucoup de place et qui viendrait chez nous à tout moment pour nous dire comment vivre nos vies. Ce voisin se sentirait super important et indispensable, convaincu que nous ne sommes pas capables de prendre les décisions sans son conseil. Pouvons-nous blâmer ce voisin ? Non, puisqu’il pense nous rendre service. Note ego est constitué de la totalité des croyances qui nous empêchent d’être nous-mêmes. Afin d’exister, note ego utilise les critiques, les superlatifs, les « il faut ». Il s’identifie à l’avoir et au faire, il recherche les compliments, il ne sait pas écouter, il se justifie et de défend, il se compare, il se glorifie de tout ce qui est matériel, il se nourrit de la notion de bien et de mal. Il nous dirige parce que nous lui avons donné beaucoup de pouvoir et autorisé à le faire.

Être vrai dans une situation de mécontentement, c’est être capable d’exprimer ce que  nous pensons, ce que ressentons, ce dont nous avons besoin et envie tout en vérifiant comment l’autre se sent aussi. C’est prendre la responsabilité de désirs et de nos peurs. C’est vouloir s’exprimer surtout dans le but de trouver une solution qui pourrait convenir aux deux personnes.

 « L’autre ne nous blesse pas : il nous révèle simplement que nos plaies n’étaient pas guéries. Nous avons cru que la rencontre avec un autre nous avait guéri. C’était une illusion, car la guérison ne vient jamais de l’extérieur, toujours de l’intérieur. La relation avec l’autre est donc pour nous un révélateur de nos manques et de nos souffrances cachées. Croire qu’une relation, quelle qu’en soit la nature, peut nous faire oublier nos manques et nos souffrances est un leurre. Cela conduit inévitablement à la déception. En revanche, si nous envisageons nos relations avec les autres comme une opportunité de nous connaître, nous pourrons commencer à combler nos besoins et guérir nos blessures. Tant que nous nous berçons de l’illusion que l’autre possède la clé de notre bonheur, nous restons dans un état de dépendance. L’autre représente une drogue dont le sevrage nous est intolérable. Le manque réveille notre souffrance, notre crainte et donc notre colère. » 
Thierry Janssen

Comme l’écrit si poétiquement Stephan Schillinger …

« Maître, je n’obtiens pas ce que je souhaite de mes relations, pourquoi vais-je d’insatisfaction en insatisfaction ?

Sans prise de conscience, l’enfant blessé (abandonné, rejeté, trahi, humilié, etc) qui demeure en toi, s’exprime dans toutes tes relations, et demeure insatiable et inconsolable. Pire encore : il perçoit le monde à travers le filtre de sa blessure. Celui qui ne le conscientise pas, répète le même schéma inconsciemment. Et cette blessure est alors un puits sans fond, qu’aucune autre personne que toi ne parviendra à combler.

Comment faire alors pour combler ce trou ?

La blessure de notre enfant intérieur, que nous portons en nous tout au long de toute notre vie, peut être guérie à la seule condition que nous fassions lumière sur elle. Cette lumière dont il est question à travers les âges, des alchimistes aux poètes, et dans tous les ésotérismes, c’est la conscience. Faire lumière, c’est prendre conscience de ce qui est par définition, inconscient, dans le noir.

Mais alors, une fois la lumière faite, on est guéri ?

Cela passe ensuite par l’acceptation de ce qui est, puis par la reconnaissance de notre part de responsabilité d’adulte de demeurer (consciemment ou non) dans cet état de souffrance. Accompagner notre enfant intérieur, le prendre par la main et aller visiter ses blessures, nous permet de le faire grandir et enfin considérer les évènements récents de ta vie, comme des évènements extérieurs dont tu portes une responsabilité d’interprétation.Retiens bien ceci : l’aspect que tu donnes aux phénomènes extérieurs ne fait que refléter ton état intérieur, conditionné, et déformé par tes blessures ouvertes. C’est en ce sens que la solution réside en Toi. »

Stephan Schillinger – Extrait des livres « Par un Curieux Hasard »

Si vous avez envie d’écouter Lise Bourbeau parler des 5 blessures, vous pouvez visionner sa récente interview par Fabrice Midal (octobre 2021) :

En guise de conclusion inachevée … découvrir et expérimenter le thème d’exploration proposé par chaque blessure.

Être ou ne pas Être, voilà la Mission ! Que sommes-nous venus accomplir sur cette terre ?

Pour aller plus loin que la cicatrisation des 5 blessures et découvrir le thème d’exploration en lien avec chaque blessure, je vous conseille l’ouvrage de Sylvie Ouellet « Être ou ne pas Être, voilà la Mission ! Que sommes-nous venus accomplir sur cette Terre ? » publié aux éditions Guy Trédaniel.

Comme le dit Stéphane Allix dans sa préface du livre de Sylvie Ouellet « la force de son travail est qu’elle ne prend pas notre place pour tenter de nous apporter une réponse toute prête. Au contraire, elle nous propose des outils pour faire nous-mêmes le travail d’introspection et nous aider à trouver nos propres réponses. Ce livre recèle une foule de piste, de clé, d’idées à explorer, de conseils à tester soi-même pour commencer à y voir plus clair. Ils offrent de nombreux chemin de réflexion, de thème de méditation à mettre en pratique dans sa vie. »

Comme l’a fait Lise Bourbeau dans ses deux livres qui traitent des 5 blessures qui nous empêchent d’être qui nous sommes véritablement, Sylvie Ouellet parle dans son ouvrage de la blessure de rejet, d’abandon, d’humiliation, de trahison et d’injustice.

Sylvie Ouellet va plus loin que Lise Bourbeau dans la mesure où elle mentionne deux blessures supplémentaires (la blessure de la séparation de la Mère Céleste et de la séparation du Père Céleste) et surtout parce qu’elle invite le lecteur à regarder le côté positif de ce que ladite blessure nous invite à connecter.

Comme le disait Teilhard de Chardin « nous sommes des êtres spirituels venus faire l’expérience de l’incarnation. » Cette expérience de l’incarnation est une invitation à vivre quotidiennement des expériences dans la matière. Chaque expérience dans la matière est une opportunité pour cicatriser un peu plus une blessure et surtout pour faire l’expérience « positive » de ce que nous sommes venus chercher : la (re)connection à la reconnaissance de nous-mêmes, à la plénitude, à notre pouvoir personnel, à la loyauté, à la tolérance, au féminin sacré et au masculin sacré. Il est là le véritable cadeau. La cicatrisation de nos blessures n’est pas un fardeau à subir : c’est un processus qui nous permet un jour de pouvoir « déballer le cadeau ».

La blessure de rejet nous invite à faire l’expérience de la reconnaissance de nous-mêmes.
La blessure d’abandon nous invite à faire l’expérience de la plénitude.
La blessure d’humiliation nous invite à faire l’expérience de la (re)connection à notre pouvoir personnel.
La blessure de trahison nous invite à faire l’expérience de la loyauté.
La blessure de l’injustice nous invite à faire l’expérience de la tolérance.
La blessure de la séparation avec la Mère Céleste nous invite à faire l’expérience de la (re)connection au féminin sacré.
La blessure de la séparation avec le Père Céleste nous invite à faire l’expérience de la (re)connection au masculin sacré.

Si vous souhaitez lire d’autres ouvrages en lien avec ce sujet des 5 blessures et qui traitent spécifiquement des bio-scenarios, je vous en recommande tout particulièrement deux :

  • Jean-Michel Fourcade & Vincent Lenhardt « Les bio-scénarios, clés énergétiques du corps et de l’esprit : Une synthèse de l’Analyse Transactionnelle et de la Bio-énergie. » InterÉditions
  • Vincent Lenhardt « Au cœur de la relation d’aide. » InterÉditions

Le concept de bio-scénario est issu du concept de « structure caractero-énergétique » de la bio-énergie et de « scénario » de l’Analyse Transactionnelle. En Analyse Transactionnelle, le scénario est défini comme un plan de vie décidé dès l’enfance, sous l’influence de figures familiales ou de traumatismes, enfermant l’individu dans un destin auquel il ne croit pas pouvoir échapper.

L’aventure continue …

Et vous, quelle relation avez-vous avec vos blessures et vos masques ? Quels sont vos méthodes et secrets de psycicatrisation ?
Vos questions, vos commentaires et retours d’expériences sont les bienvenus dans l’onglet en bas de cet article.
Si vous souhaitez en savoir plus sur ma façon d’accompagner l’exploration et la cicatrisation (« psycatrisation ») de ces blessures qui nous empêchent d’être nous-mêmes, sentez-vous libre de me contacter pour en discuter ensemble.
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Laurent Claret

 

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